quarta-feira, 13 de fevereiro de 2019

La Ville Inconnue

Bibi Ferreira

Dans la ville inconnue,
Je n'aime rien.
Je prends toujours des rues
Qui vont trop loin...
D'interminables rues
Où je me perds,
Des quais, des avenues
Et des boulevards déserts
Puis, entre deux maisons,
J'entends le tintamarre
D'un long train sur un pont
Qui s'en va quelque part!

Dans la ville inconnue,
Soir et matin,
Comme ce chien perdu,
Je vais et je reviens!
Il y a les passants
Qui ont l'air de vous fuir
Et qui n'ont pas le temps
De vous faire un sourir'...

Dans la ville inconnue,
Quand vient la nuit,
J'ai peur des murs tout nus,
Des murs tout gris.
J'ai peur de cet hôtel
Au lit trop…

Nenhum comentário:

Postar um comentário